Chaque jour le même scénario

Il est encore tôt ce matin (tôt= avant midi, en plus de ça on est dimanche donc il est très très tôt). Demain lundi je commence mes partiels à la fac et bien évidement, j'angoisse à mort... c'est pour cela que je reste dans mon lit, ordinateur en main, à flâner. Je me sens pathétique. Du moins j'essaie de m'en convaincre. Aucun effet de toutes les façons. J'ai commencé hier l'écriture de ce blog et ce matin j'avais déjà songé à tout arrêter! Je ne fais aucun effort et le pire dans tout cela c'est que je l'assume. Ce matin j'avais l'occasion d'aller réviser et de finir un travail en retard (le procrastinateur à toujours du travail en retard) mais non je me dis que c'est fichu et je me prépare déjà au second semestre en jurant de ne plus recommencer...

J'avais déjà fait hier une première tentative pour me mettre au travail. Je me suis enfermée dans une chambre avec mes cahiers et mon ordinateur pour me mettre au boulot.

- Première erreur: Il est 18h. Je commence par vérifier mes mails, on ne sait jamais après tout. C'est ridicule, je reçois de moins en moins de messages puisque je me suis renfermée sur moi même!

- Seconde erreur: Je vais consulter des sites Internet que j'ai l'habitude de fréquenter pour vérifier qu'il n'y a pas du nouveau. Je tombe sur une vidéo et je la regarde. Allez cette fois-ci on y va!

- Troisième erreur: Je reçois le coup de fil d'un ami (séquence "Qui veut gagner des millions") et bien évidement je choisis la réponse D comme décroche. Bon on reprend le boulot!

- Quatrième erreur (ça commence à faire beaucoup là): Je trouve une information dans un livre qui pourrait bien me servir pour mon devoir. Il faut dans ce cas là la rajouter mais non je ne sais pas si ce n'est pas encore trop tôt pour le dire. Je me prends la tête pour un rien.

- Cinquième erreur: Trop de réflexion donne faim. Je vais dans la cuisine me prendre un truc à manger. Quoi? Là aussi après un moment de réflexion: si je travaille, je ne peux pas manger quelque chose qui me fera perdre trop de temps. J'opte donc pour un sandwich, confectionné avec amour par moi-même.

- Sixième erreur: Je mange en regardant la télévision dans la chambre dans laquelle je suis censée exercer mon esprit. (Espace de travail, tu parles...)

- Septième erreur: Il est 20h40 et à 20h50 (pages de publicités non-incluses) il y a une émission à la con qui passe à la télé que je dois absolument regarder...

Ainsi s'achève ma soirée de travail intense... Une fois de plus je n'ai rien fait! Mais dans mon cas, la procrastination ne se limite pas au domaine professionnel. Ma vie familiale, relationnelle et sentimentale est aussi affectée. Je gâche ma vie et cela me semble normal. Je veux arrêter.

Demain (si j'y arrive donc je ne promets rien) je vous raconterai le désastre sentimentale de ma vie. Je m'excuse d'avance pour ce narcissisme. Vous pouvez me contacter si vous êtes dans le même cas!

Swany
swanyproust@gmail.com

La prise de conscience

C'est en cette délieuse après-midi de samedi, au détour d'un vagabondage sur le net, que je suis tombée sur le mot procrastination sur notre bienheureux et tendre ami Wikipédia. Alors que je cherchais un truc sur Internet pour combler mon ennui (ou plutôt mon week-end de révision pour mes partiels de lundi matin), je suis donc tombée sur cette définition que je répète pour ceux qui n'ont pas prêté attention à la rapide présentation de ce blog sous le titre: "tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions, qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non." (je crois bien que je vais me faire sponsorisé par Wikipédia à force de leur piquer leur définition).

Ok ok, on peut reprocher beaucoup de choses à l'utilisation que je fais de cette définition mais elle m'a permis de réaliser ce mal, oui ce mal! (jingle Dark Vador).

On peut aussi me reprocher de me servir d'un terme de psychologie pour trouver une excuse à mon comportement. Oui c'est possible! (Wes we can comme dirait l'autre)

Mais si j'ai décidé de créer ce blog (mon tout premier blog hihihi) c'est afin de pouvoir y remédier. Je veux changer, ce problème me pourrit la vie, je suis prête (la preuve en créant ce blog)!

J'espère que je pourrai tenir, je ferai tout (ça me fait vraiment bizarre d'écrire cela, et de le penser sincèrement). Là j'en parle avec légèreté mais ce n'est vraiment pas facile à vivre.

Merci à ceux qui ont eu le courage de lire tout ça (et à vous autres aussi)!

Swany

swanyproust@gmail.com